Personifier un objet : Cà, c'est une idée !!!!
Vendredi 13 novembre 2009
Voici le nouveau défit de Brunô. Vous imaginez bien que je ne pouvais pas passer à côté de l'envie de donner vie à mon appareil photo, l'espace d'un instant. Alors je vais vous raconter notre rencontre.
Nous sommes en décembre 2007. La neige recouvre les toits des maisons. Partout, les gens sont en ébullition. Dans deux jours, ce sera le réveillon. Les enfants rêve déjà aux cadeaux que le père-noël viendra leur apporter. Les parents finissent d'emballer les jolies paquets. Tout le monde attends avec impatience, le moment fatidique !!!
Une petite voix s'élève, "Maman, Papa, venez-voir !!! Il est passé !!!" Le grand bonhomme tout de rouge vêtu a laissé derrière lui, une multitude de paquets. Il n'a oublié personne. Les enfants ont les yeux qui pétilles, le sourire aux lèvres et le coeur remplis de guimauve. Une autre voix s'élève. Plus roque, plus ferme. Elle me sort de ma rêverie et me rappelle à l'ordre. Il faut que j'ouvre mon cadeaux.
Consciencieusement, je détache le ruban, puis décolle le papier. A l'intérieur, se dévoile un carton sur lequel je reconnais le logo de Canon. Un reflex numérique 400 D. Je suis conquise !!! Plus jeune, je m'étais offert un canon avec ma première paye. Mais à l'époque l'univers de la photo était argentique. Je l'avais donc délaissée pour un compact numérique de la marque Lumix que mon mari m'avais offert, puis rapidement perdu !
Je caressais doucement son boîtier. J'étais ému, fébrile. Mes mains n'étaient pas sûr. C'était la première fois que je le touchais. Il sentait bon. Sous mes doigts, je sentais sa chaleur augmenter petit à petit. Je ne résistais pas au plaisir de l'approcher plus prêt de moi. Ma main gauche plongea délicatement pour enrobé l'objectif, pendant que la droite titillait la mollet de réglage. Mon oeil avait déjà plongé dans le sien.
Nous ne formions plus qu'un ! J'étais à lui et il était à moi. Nous avions complètement oublier les autres. Il faisait exactement ce que je voulais, sans même que j'ai besoin de lui dire. Un frisson me parcourait le corps. Nous cherchions l'accord parfait. Nous n'avions plus qu'une seule idée en tête, nous unir et faire jaillir une émotion paradisiaque. Je sentais le désir bouillir en moi, des images défilaient devant mes yeux. Elles étaient douces, sucrés, pétillantes, mais je savais que nous pouvions aller plus loin, je sentais que nous n'étions pas au maximum de nos possibilité.
Quand soudain, une violente lumière m'éblouie. Surprise par la clarté, je déclencha oubliant mon partenaire et notre profond désir. L'image apparu nette mais banale. Nous étions encore tout émoustillés par notre expérience. Nous n'avions qu'une seul idée en tête : recommencer encore et encore, jusqu'à atteindre la perfection.
Mam