Ma première rentrée scolaire...
Lundi 7 septembre 2009
Depuis qu'il savait qu'il allait aller à la même école que sa copine Charline, Toumaï n'attendait plus que cela. Comme ils étaient nombreux à rentrer en première année de maternelle, la maîtresse eu l'idée assez sympathique de les séparer en deux groupes. Le premier rentrerais jeudi 3 septembre de 8H30 à 10H et le deuxième de 10H à 11H30. Cela permettais aux enfants de s'apprivoiser en petit groupe de 15 sur deux jours avant d'attaquer à 30 dès le lundi suivant.
Pour le premier jour, mon mari avait poser une journée de congés, histoire de me soutenir en cas de pépin !!! Le jeudi matin nous sommes donc tous parties avec le sourire en direction de l'école. Une fois sur place, Toumaï regardait ses nouveaux "collèges" avec un peu de réserve. Monsieur à besoin d'un temps d'observation avant de faire connaissance. Il vaut mieux être prudent ! Tout était déjà bien organisé. Chaque porte manteau était étiqueté au prénom de l'enfant. Toumaï accrocha son sac à dos sur le sien, ainsi que son blouson. Il enleva ses sandales et mis ces jolies chaussons acheté juste pour l'école.
Une fois fin prêt, nous avons franchis le seuil de la classe en famille. Devant nous, quatre grande table ronde avec des petits chaise juste à la hauteur des enfants. Sur notre gauche, un joli coin dînette ou déjà quelques enfants (surtout des filles bien évidemment) s'amusait déjà à cuisiner. A côté un coin plutôt "artiste" avec des crayons, des pinceaux, des craies et autres ustensile. Au centre un coin construction, avec divers jeux permettant un choix multiples de création divers et varié. Derrière, une table sur laquelle trône une boite de pâte à modeler avec tout les petits outils qui permette de s'amuser avec. Sur la droite, un coin bien garçon, avec tapis au dessin de route, voiture, engin de chantier et tout le toutime.
Une fois que Toumaï avait bien vu tout ce qui l'entourait je lui fit choisir une activité (il choisi la pâte à modeler). Son papa l'installa confortablement, lui donnant un morceau de pâte et des outils pour la sculpter. Pendant que je demandais à une jolie demoiselle son prénom et que je l'aidais à s'installer à la même table que mon enfant. Nous avions un peu de mal à nous entendre, mais quoi que un peu stressé par tout se bruit Toumaï était calme.
D'un coup, un grand garçon (une tête de plus que mon grand) se mit à hurler en pleure "maman !!" qui bien évidament était déjà partie. J'eu la mauvaise idée de rassurer. Ne pouvant pas le prendre dans les bras (j'avais Darwin en écharppe sur le ventre) je me mis à croupis et lui carressais la tête en lui expliquant qu'elle reviendrais vite le chercher. D'une part ma tentative fut un échec, mais en plus Darwin stressé par tout se bruit et les hurlements de ce grand gaillard, se mis d'un coup à crier comme jamais je ne l'avais entendu.
Une fois la crise passé, je fis un gros bisous à mon grand Toumaï et lui dit à tout à l'heure. Bien-sûr il ne souriait pas, mais il était calme, assis sur sa chaise, regardant les enfants qui l'entourait. Une fois dehors, on se mis à discuter avec une dame responsable du syndicat d'initiative pour savoir si notre enfant était bien pris à la cantine (nous n'avions pas de nouvelle). Pendant qu'elle nous expliquait le déroulement, je regardais mon bébé grand du coin de l'oeil, histoire d'être sur que tout va bien. Ce qui était le cas, jusqu'au moment ou j'eus la très mauvaise idée de lui faire un petit coucou de la main.
Je le vis se levé et venir dans notre direction. Mais une fois le seuil de la classe franchis, les bras de la maîtresse l'intercepta dans sa course, provoquant ainsi une colère d'incompréhension et de stresse de mon grand Toumaï. C'est à ce moment là que la gentille dame avec laquelle nous discutions nous conseilla de partir vite. Mon mari me prit par le bras et m'éloigna de l'école. Je sentis une énorme boule me remplir le ventre et me le tordre dans tout les sens sous les cris de terreur de mon Toumaï m'appelant. Je ne put bien évidemment me contenir plus longtemps. Et me dirigeant vers la voiture, je laissais le vent sécher mes larmes.
Vu que nous n'avions pas le temps de rentrée à la maison, nous avions décidés de mettre cette heure à profit pour faire le plein de nourriture. Je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à mon aîné, seul dans cette classe ou il ne connaît personne et ou papa et maman sont partie sans même se retourner sous ses cris. J'arpentais les rayons, n'arrivant même pas à suivre mon mari. Je mettais dans le chariot tout ce que mon Toumaï adore. Des petits crèmes vanille caramel, du saint moret, des yaourts à boire. Heureusement mon époux était plus concentré et prenait ce que nous avions noté sur la liste. Heureusement une fois les courses fini, il nous restait juste le temps de remonter à l'école.
Une fois la voiture arrêter, mon mari me proposa d'aller chercher Toumaï pendant que je prenais Darwin. Mais j'étais déjà en train de me diriger vers l'école quand je lui suggéra de faire l'inverse. Une fois devant la maîtresse, elle me dit " ha ! mais Toumaï est déjà dans le car pour la cantine, allez s'y vite il doit être encore là". Je regardais la direction que son index me montrait et partie en courant sans mot dire. Une fois devant le chauffeur, je m'annonçais poliment et réclamait mon fils. Là, j'entendis un maman, pleins de larme et reconnu la voix de mon grand garçon. Je lui tendit les bras et le serra fort contre mon coeur. Ses yeux était tout rouge et son petit corps était encore plein de spasme d'avoir tant pleurer.
Son papa récupéra ses affaires à l'école et la maîtresse nous confirma qu'il n'avait pas cesser de pleurer pendant une heure et demi. Elle nous précisa qu'elle l'avait garder dans les bras à ça demande et nous rassura en nous disant qu'elle serait prête à le refaire le lendemain. Une fois arriver à la maison, Toumaï resta dans mes bras pendant une bonne heure. Nous étions tout les deux serré l'un contre l'autre. Je lui caressais les cheveux en lui chuchotant que je l'aime très fort et qu'il ne faut pas avoir peur et que je ne l'abandonnerais jamais.
Une fois calmer. Il reprit doucement son sourire et sa petite voix toute douce. Un bon repas, suivie d'une bonne sieste et tout était repartis. Je pris conscience de ma GRAVE erreur de façon à ne pas renouveler l'expérience le lendemain. Heureusement, son envie d'aller à l'école était toujours présente et n'avait pas l'air d'avoir souffert de cette première expérience peut fructueuse. Ce qui me ravie, d'autant plus que je serais seul pour affronter l'heure et demi d'école du vendredi matin. Nous avions prit la peine de préciser à la maîtresse que Toumaï n'irait pas a la cantine avant lundi.
Mam