Mon arrière grand maman a 90 ans
Raphaël et Dorothée avaient tout deux connu de grands moments de complicité et d'échange avec leurs grand-parents. Ils aimaient les partager ensemble et avaient envie que leur enfant se forge lui aussi des souvenirs forts avec ses ancètres. C'est certainement pour celà, qu'il était impossible de ne pas être présent pour l'anniversaire de Clémentine, sa seule et unique arrière grand-mère.
Ainsi, depuis la naissance de son premier arrière petit fils, Clémentine ne parlait que de lui. Elle connaissait son prénom sur le bout des doigts et ne s'était jamais trompé ! Elle demandait constament de ses nouvelles et aimait par dessus tout le voir.
Alors chaque début d'année, au alentour du 6 janvier, toute la petite famille prévoyait toujours d'être là pour fêter l'anniversaire de la dernière représentente de sa génénration. Mais 2008, n'était pas une année comme les autres. C'était l'année des 90 ans de Clémentine. Quatre vingt dix !!!! C'est énorme, c'était étonnée Dorothée. "C'est fou, j'aurais jamais imaginée qu'elle est autant !" avait-elle ensuite rajoutée en pensant a sa petite grand-mère qui s'était éteinte sans avoir connu son fils.
Mais voilà, une fois de plus, Rapahël et Dorothée allaient apprendre que l'on ne fait pas toujours ce que l'on voudrait. La début de la première semaine de janvier 2008 avait résonné avec maladie pour Dorothée. Alors qu'elle commençait à se sentir mieux, c'est son fils et son mari qui commençaient a vasiller. Et malgrè toute leurs bonne volonté, ils ne furent pas rétablis pour le 6 janvier.
Qu'a celà ne tienne, après tout, il restait 364 jours pour fêter les 90 ans de Clémentine. Ils décidèrent donc de repoter leur petite viré en Ardèche d'une semaine. C'est donc le samedi 12 janvier, en fin d'après-midi qu'ils arrivèrent tous guéris à Sillhac. Le soleil n'était pas visible, mais on sentait qu'il avait eu une belle journnée. Toumaï et ses parents furent acceuillis à bras ouvert, ou devrait-on plutôt dire, à frigo ouvert. Non pas qu'il faisait froid, en Ardèche, mais simplement que Roselyne préparait toujours une multitude de mets, comme pour essayer de les garder le plus longtemps possible avec eux.
Après une bonne nuit de sommeil pour tout le monde, il était temps d'aller rejoindre la reine du jour dans sa maison de retraite. Mais pas sans avoir fait un petit coucou à Hélène et André, la soeur et le beau-frère de Clémentine. Comme toujours dans ses cas là, nous avons tous trinqués a sa santé, àla notre aussi en espérant que nos vie soit aussi longue que la sienne. Nous étions bien, heureux d'être ensemble, de partager se moment de convivalité sous un beau soleil.
Biensûr, nous avions trouvez que le temps était passé trop vite, mais nous venions sans même en avoir encore pris consicence, de nous faire de beau souvenir pour plus tard...
Mam